Découvrez les secrets les mieux gardés d’Amsterdam

Riche de musées, galeries et de monuments historiques mondialement connus, Amsterdam est un havre de culture pour les touristes.

Cette ville multiculturelle regorge pourtant de secrets insoupçonnés. Voici une sélection de quelques uns des secrets les mieux gardées d’Amsterdam :

Un Picasso original dans le Vondelpark

Si vous vous promenez à l’extrémité sud du Vondelpark, il y a de fortes chances que vous ayez croisé le chemin d’une sculpture en béton sans vous douter un seul instant que l’auteur de ce monument n’était autre que Picasso lui-même.

Créée en 1965 dans le cadre d’une exposition de sculpture en plein air pour célébrer le centenaire du Vondelpark, Picasso a fait don de la sculpture à la ville pour sceller son amitié avec l’ancien directeur du musée Stedelijk, Willem Sandberg.

La maison des frères Trip

La maison de Kloveniersburwal 29 est communément considérée comme la plus grande maison d’Amsterdam.

En fait, la façade parfaitement symétrique ne cache pas une, mais deux maisons symétriques adjacentes, construites au début des années 1600 pour les riches frères Trip, qui ont hérité de leur fortune des fabriques d’armes et des forges.

On raconte que les frères Trip auraient construit une maison symétrique, sur l’autre rive du canal, pour rendre hommage à leur cocher mourant.

Un magasin d’herboristerie datant du XVIIIe siècle

Faites donc partie de l’histoire en visitant ce magasin d’herboristerie qui se trouve non loin de Nieuwmarkt. Il a été inauguré en 1743 par un fils de marin de 21 ans prénommé Jacob Hooy.

Réminiscence d’une époque où les habitants considéraient l’opium et le tabac comme des remèdes à part entière, le magasin a conservé une grande partie de son décor original, y compris les barils, les tiroirs en bois et un magnifique ensemble d’écailles embellies de deux serpents entrelacés.

Fait intéressant, les petits barils ont été fabriqués sur mesure pour le magasin dans les années 1700 et affichent les noms latins des herbes et des plantes qu’ils contiennent.

Les triangles symboliques du monument en hommage aux souffrances des homosexuels

Dévoilé en 1987 pour commémorer et soutenir les personnes homosexuelles opprimées par certains régimes gouvernementaux, ce vaste monument symbolique est si bien intégré à son environnement qu’il pourrait facilement passer inaperçu.

Surplombant les pavés de Westermarkt, on y retrouve un triangle équilatéral de 36 mètres, avec trois triangles de granit rose plus petits dans ses angles.

Un des triangles borde le canal et pointe vers la maison d’Anne Frank. Un autre des triangles roses (en face de l’église) est dirigé vers le mémorial de guerre sur la place de Dam, en souvenir des persécutions faites à l’encontre des homosexuels lors de la seconde guerre mondiale.

Le dernier triangle pointe vers le «Centre de Culture et Loisirs» (COC Amsterdam), qui était le nom de couverture de la société hollandaise gay et lesbienne, fondée en 1946.

Une ancienne prison sous un pont

Achevé au milieu du 17ème siècle et mesurant environ 40 mètres de large, le Torensluis (tour de verrouillage) est le pont le plus large de la ville – et l’un des plus anciens. Sa grande taille – et son nom – tirent leur origine de la tour qui se trouvait sur le site jusqu’à sa démolition au milieu du 19e siècle.

Les fondations sont encore visibles à la fois dans le pavage du pont lui-même et dans le cachot. Vous pourrez y admirer les fenêtres barrées ainsi que l’entrée arquée des cellules de la prison nichées sous le pont, maintenant ouvertes au public et utilisées pour accueillir des événements et des expositions.